Comment sortir des cahiers tout en respectant les exigences – Publireportage par Madame Amélie

Tout d’abord, permets-moi de me présenter brièvement. Mme Amélie, enseignante et maman de quatre enfants. Tout en faisant l’école maison, je mets mes compétences d’enseignante au profit des parents-éducateurs depuis bientôt quatre ans en offrant ma spécialité: des projets clés en main pour le plus grand bonheur des parents débordés et des enfants qui n’en peuvent plus des cahiers! Dans mes études, je me souviens avoir eu un coup de coeur pour la pédagogie par projets. C’est comme si, enfin, je venais de trouver une façon d’imbriquer toutes les pièces d’un casse-tête! 

C’est quoi, l’apprentissage par projet? 

La pédagogie par projet encourage les enfants à travailler sur des projets concrets qui impliquent la recherche, la résolution de problèmes et la collaboration. Ce type d’enseignement fait appel à la créativité tout en favorisant la motivation et l’ engagement dans l’apprentissage du jeune. 

Évidemment, je n’ai pas la science infuse et chaque enseignant est différent. C’est d’ailleurs ce qui fait la beauté et l’unicité de tout ça aussi. Je te partage, bien humblement, ma stratégie, mais sache qu’il existe des tonnes de façons de faire qui peuvent être tout aussi bonnes!

 Voici comment faire pour créer un projet qui « servira » à quelque chose

1- Une idée, une thématique

La première étape est de trouver une idée, un thème qui intéresse les enfants. D’ailleurs, si tu veux quelques idées, je te propose de télécharger mon guide gratuit qui pourra t’inspirer. Tu peux aussi faire un remue-méninges avec tes enfants sur tous les sujets qui les intéressent, leurs passions, ce qu’ils aimeraient aborder ou créer. Ce sera d’excellents points de départ pour organiser un projet qui les intéressera assurément.

Une fois qu’on s’est arrêté sur une idée, on cherche à quelles notions académiques il est possible de rattacher ce sujet dans le plus de matières possibles. Évidemment ça ne se prête pas toujours à toutes les matières, mais quand on réussit à en relier deux ou trois, la thématique est assez présente pour devenir engageante et motivante. 

Prenons l’exemple d’un enfant qui est intéressé par le tricot. 

2- La PDA, le secret pour respecter les exigences

La progression des apprentissages, c’est ta meilleure amie. Là-dedans, on y retrouve tout ce qu’on doit voir comme notions académiques selon le niveau scolaire selon le ministère de l’Éducation du Québec. Si tu remarques bien, au primaire, c’est séparé par cycles et les notions sont les mêmes pour les deux années du cycle. Au secondaire, c’est presque toujours le cas aussi. On s’attend donc à une exploration des notions pour un élève de 1re année et à une certaine maîtrise de la notion pour un élève en fin de 2e année (même chose pour le 2e et 3e cycle). Dans le programme clé en main que je propose,  je sépare tout ce contenu par mois de façon logique pour toute l’année et j’y rattache des thématiques chaque mois. 

Si tu veux seulement créer un projet, tu cherches quelles notions obligatoires pourraient avoir un lien avec ton idée de départ. Il peut s’agir d’une notion de math, de sciences, de français d’anglais ou même d’univers social.

C’est à cette étape qu’on commence à avoir une idée claire du projet final attendu.  

Toujours dans notre exemple en lien avec le tricot; je pourrais lire un texte descriptif sur l’origine du tricot en français et répondre à quelques questions de compréhension, créer un patron de tricot en utilisant la réflexion, la translation et les frises en maths, réaliser une expérience scientifique en tentant de teindre de la laine avec des produits naturels et, finalement, tenter de tricoter mon patron avec ma laine teinte. Je pourrais aussi vérifier si les sociétés à l’étude en univers social portaient des vêtements tricotés, qui dans la structure sociale était en charge de la tâche du tricot, etc., et m’intéresser au vocabulaire en lien avec le tricot en anglais. 

3- Structurer ma situation d’enseignement apprentissage

Habituellement, je prévois environ 1 mois 1 mois et demi par projet. C’est à cette étape qu’on réfléchit aux apprentissages qui devront être faits pour réussir à créer le projet final. Dans notre exemple, je devrai prévoir des exercices de compréhension de lecture en français, des exercices pour comprendre la réflexion, la translation et les frises en maths, expliquer la démarche scientifique en vue de l’expérience, etc. 

La partie « découverte des notions » peut se faire dans un cahier d’exercices, sur des feuilles brouillon ou encore avec des activités en ligne. Dès qu’on a compris la notion, on l’applique dans le cadre du projet. 

Pour l’école d’Amélie, je m’ajoute une difficulté supplémentaire parce qu’en plus, je garde la même thématique pour tous les niveaux du primaire question de créer une thématique familiale et que chaque niveau puisse travailler en collaboration et en complément des autres.

POURQUOI SE DONNER LA PEINE DE CRÉER DES PROJETS?

Parce qu’à mon avis, il n’y a pas mieux pour la motivation des élèves. Leur regard de fierté lorsqu’ils voient la création qu’ils ont réalisée te motivera à recommencer. 

Voir rapidement et concrètement l’utilité d’apprendre cette notion-là « dans la vraie vie », nous libère de la fameuse question: « Pourquoi il faut que j’apprenne ça… ça ne sert à rien! » (J’apprends les rudiments théoriques de la translation et je vois tout de suite après que c’est utile quand je veux créer un motif. )

Aussi, au cours du projet, on voit comment l’enfant transpose les connaissances et les applique dans des situations concrètes. La réalisation d’un projet demande aussi d’utiliser d’autres connaissances et de les jumeler pour réussir à atteindre l’objectif ou à créer le produit attendu… la vraie vie quoi!

Alors voilà! J’espère que je t’ai motivé à te lancer dans la création d’un (petit) projet! Si tu as envie d’essayer cette méthode, mais pas de passer par le processus de la préparation du projet, tu sais maintenant où en trouver des clés en main! 

À bientôt, super parent!

*Les propos dans cet article n’engagent que l’autrice